Au mois de janvier, j’ai eu la chance de partir une semaine dans les Caraïbes. Dans cet article, je vous parle d’une de ces journées paradisiaques, riches en découvertes culturelles sur des décors de cartes postales.
Située sur une île des Caraïbes, la République Dominicaine est voisine d’Haïti. La langue officielle est l’espagnol. Les habitants parlent couramment anglais et certains d’entre eux parlent français. Son économie fonctionne principalement autour du tourisme (Punta Cana, La Romana, Saint Domingue …) et les plantations agricoles (canne à sucre, banane, tabac, café, chocolat …). Très ensoleillée en ce mois de janvier, c’est une des destinations de rêve pour nous, Européens en mal de soleil pendant l’hiver. En cette saison, la température n’excède pas les 30°C, presque froid pour les dominicains mais parfait pour nous (n’est-ce pas ?).
Après avoir quitté les rues encombrées de La Romana, nous prenons une voie rapide sur quelques kilomètres. Les champs de canne à sucre s’étalent à perte de vue ! J’ai eu la chance de visiter une plantation de canne à sucre américaine.
Un guide local nous a expliqué que les ouvriers sont des Haïtiens pour la plupart. En effet, les entreprises leur proposent un travail, un toit, une école pour les enfants. Leurs conditions de travail ne sont pas des plus confortables car la canne à sucre se coupe manuellement et le bord des feuilles est coupant comme une lame de rasoir. Cela explique peut-être le port de la veste ?
Une fois que la parcelle est coupée, des tracteurs passent récolter le tronc des cannes à sucre.
La veste, c’est surtout pour éviter le soleil et autres conditions climatiques (vent par exemple, souvent bien plus redouté que le soleil lui même par les travailleurs agricoles). Ils sont nés sous le soleil, mais en ont une peur monstre!